L'équithérapie

L'ÉQUITHÉRAPIE, C'EST QUOI ? : article

Le monde change, se complexifie et oblige à des adaptations, sources de difficulté et de mal-être.

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La vie des animaux aussi s’est modifiée : d’une fonction utilitaire au cours des siècles précédents, ils ont doucement intégré l’intérieur de la sphère familiale pour gagner un statut d’animal de compagnie, chargé d’affects. L’animal a pris un rôle. L’accompagnement thérapeutique de publics très différents aux besoins particuliers, vient se confronter aux limites des prises en charge classiques. L’angle médiation animale est introduite pour venir libérer de nouveaux axes d’intervention. Aujourd’hui, selon ces publics, établissements spécialisés, maison de retraite, hôpitaux recourent à des séances en individuel ou en groupe, où interviennent divers animaux : chiens, cochon d’inde… Parmi tous, Le cheval, a une place particulière et ouvre, à lui tout seul un vaste champ, celui de la médiation équine. Les intervenants dans cette discipline sont souvent confondus et unilatéralement désignés sous l’appellation généraliste d’équithérapeutes.

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UN ÉQUITHERAPEUTE, C’EST QUI, C’EST QUOI ?

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Beaucoup de professions interfèrent dans le monde du cheval et du handicap, il n’est pas simple de se repérer. Il s’agit d’une activité non règlementée, chacun peut s’en approprier l’appellation. Dans le secteur du handicap, des activités allant du loisir, au sport et jusqu’à la compétition ont été fédérées par handi-sport, équi-handi. Le sport adapté est principalement encadré par des enseignants d’équitation qui ont suivi une formation supplémentaire, liée à la prise en charge d’un public handicapé. La fédération handi-cheval a œuvré dans cette voie en créant la formation d’équiciens. L’hippothérapie est elle aussi axée sur la rééducation motrice. Ces disciplines, encadrées par des professionnels tels les moniteurs spécialisés, coachs, équiciens, hippothérapeutes… sont basées sur une approche équitation, et n’incluent pas de champ thérapeutique.

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L’équithérapie est déjà vieille de soixante-dix ans : à l’origine, la FENTAC¹, première école qui a formé des professionnels en France, date des années cinquante ; elle a été inspirée des modèles européens voisins. Sa vision jugée trop axée sur l’aspet psycho-moteur, la réeducation fonctionnelle et motrice, a provoqué quelques décennies plus tard son éclatement, et abouti à la création parallèle de la SFE², puis ultérieurement à celle de l’IFEq³.

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Ces lieux de formation ont des fonctionnements relativement similaires.

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Peuvent prétendre à entrer en formation dans ces écoles, après sélection, des personnels de soin, (psychologues, médecins, psycho-motriciens…) expérimentés, qui de plus, justifient d’une pratique équestre validée. Ils suivent ensuite une formation en présentiel, (théorique et stages) échelonnée sur deux années. La validation des équithérapeutes diplômés est délivrée par ces écoles désignées.

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ET L’ÉQUITHERAPIE ?

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Précisément, La particularité du critère « soin thérapeutique », (à visée psychique en opposition à celle exclusivement physique) définit l’équithérapie, par rapport aux autres disciplines de la médiation équine. Elle se différencie aussi totalement de l’équitation : Monter à cheval reste une possibilité, elle ne revêt d’aucune obligation et aucune connaissance équestre n’est nécessaire. L’objectif n’est pas l’apprentissage équestre. Il s’agit d’une prise en charge particulière et originale d’un patient. Particulière et originale parce que le lieu de soin se déplace : il n’y a plus de bureau, plus de face à face et elle fait également intervenir un cheval. C’est un partenaire très particulier et intéressant : son physique ne laisse pas indifférent, ses caractéristiques sensorielles lui confèrent un comportement très subtil, en réaction à la personne en présence. Ces effets vont induire chez le patient des projections qui serviront de supports à utiliser. A d’autres moments, il pourra prêter son gabarit pour des exercices pratiques, un portage bienfaisant et très valorisant pour certaines personnes en situation de handicap. Les séances sont toutes différentes, personnalisées. Celui qui consulte peut être de tout âge, du jeune enfant à la personne âgée. Il peut être orienté par un professionnel du soin ou faire appel de sa propre initiative, pour tout mal-être ou pathologie, qu’elle soit d’ordre physique, mental, psychologique… A chaque âge ses problématiques particulières, auxquelles viennent s’ajouter toutes les maladies, les accidents de la vie, les handicaps, les deuils… Les lieux d’accueil, en fonction de leur offre d’équipement en matériel spécialisé, nécessaire à la prise en charge d’handicaps physiqueslourds, seront inadaptés pour certains. Des centres très équipés existent sur la région. Des objectifs thérapeutiques précis vont être définis avec le consultant. Une prise en charge en équithérapie n’est pas miraculeuse. Une séance isolée peut être une expérience, cependant pour espérer relever une amélioration des symptômes, un suivi plus long s’avère nécessaire. Les accompagnements se font couramment sur l’année, voire sur plusieurs années pour des pathologies très lourdes. Elle peut être pratiquée seule, mais vient aussi en complément d’autres rééducations (psycho, kiné, orthophoniste, psycho-mot) inscrites dans le processus de soin.

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Les séances sont principalement individuelles, quelquefois collectives, plutôt hebdomadaires, et ont une durée globale d’environ une heure. A titre indicatif, le coût moyen horaire d’une prise en charge individuelle sur site est de 60 €. Pour tout autre projet, un devis initial sera réalisé. Certaines mutuelles interviennent et apportent une participation.

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Sonia JELSCH

Pourquoi le cheval ?

Lorsque vous imaginez un cheval, quel effet cette image suscite-t-elle en vous ?

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De la peur ?
Il est grand, lourd, peut ruer et faire mal ? Cet animal pèse en moyenne 500 kg mais ce poids est très variable selon la race et la taille. Un poney et un cheval de trait n’ont pas le même gabarit mais face à l’homme ils peuvent être imposants.

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De l’admiration ?
Il est grand, majestueux, fascinant dans son déplacement ou lors de ses expressions dans différentes disciplines, comme le dressage, le spectacle ? Il vous rappelle des films romantiques ou de guerre ou d’aventure ou d’action… voire le cheval de la ferme de votre grand-père ? Vous avez vu une race parmi les 397 recensées, particulièrement belle et vous avez été séduit ?

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Le cheval ne laisse jamais indifférent.

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Il présente des caractéristiques sensitives particulières, intéressantes, qui définissent son fonctionnement et comportement, et par conséquence, ses rapports avec ses semblables, et ceux avec son environnement. Ces traits sont liés à son évolution, adaptation à celle-ci.

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Si l’ancêtre initial remonte à 50-60 millions d’années, et après bien des transformations dues à son mode de vie et aux variations climatiques, celui commun à nos ânes et chevaux est apparu il y 4 millions d’années. La première domestication du cheval remonte à environ 5 500 ans en Asie Centrale. Le cheval vit en groupe sur de grandes étendues. Il est une proie. Ses prédateurs sont les loups et les grands félins. Les équidés sont très craintifs, réactifs à tout ce qui peut les inquiéter, et leur réflexe immédiat est la fuite. Chacun selon son sexe ou son âge a une place et un rôle différent dans le groupe.

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Ses sens sont très aiguisés, liés à l’adaptation pour sa survie :

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La vue : leur œil est le plus gros de celui des mammifères… les chevaux sont très sensibles à la réflexion de la lumière, ils perçoivent les couleurs, voient dans la pénombre, ont une vision binoculaire (en 3 dimensions) et surtout voient quasiment à 360° (angle mort sur l’arrière). Ils sont très réactifs aux postures.

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L’odorat : est très puissant. Leur organe de Jacobson analyse les phéromones et permet de reconnaître plaisirs et alertes. Des chercheurs ont établi, et des cavaliers promeneurs l’ont expérimenté, que certains étalons pouvaient sentir une jument à 800m.

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L’ouïe : Ses oreilles sont en permanente mobilité, pour percevoir les sons, s’orienter, se protéger. Le cheval est très réceptif aux sons aigus, il perçoit les ultrasons, reconnait les voix.

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Le toucher : est un sens très délicat, un contact ou effleurement provoque une réaction rétractive très différente selon les zones et les individus, selon l’implantation de leurs poils tactiles. Certains peuvent avoir des réactions excessives au toucher.

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Le goût : Les chevaux apprécient différemment le sucré, salé, acide, amer, et trient les aliments.

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Avec ses sens hyper-aiguisés, le cheval sent, perçoit son environnement dans l’immédiateté et y adapte Sa réaction, instantanée. Aussi, devant l’humain face à lui, et de sa perception scanner immédiate qu’il en a : Son comportement sera réactif, immédiat, juste et sans jugement. Quelquefois, pour simplifier cette image, certains parlent d’effet miroir.

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C’est ainsi qu’à l’observation de ce qui se passe avec une personne en séance d’équithérapie, les situations peuvent être expérimentées, décrites, analysées, utilisées, reproduites, modifiées. La prise de conscience de cet aspect « impact relationnel évident » permet d’appréhender la majorité des problématiques psychologiques. Par ailleurs ce cheval qui fascine ou fait peur provoque des émotions humaines très fortes qui induisent des réactions au niveau du cerveau, et agissent de plus comme expériences concrètes imprimées dans la mémoire où elles vont faire leur cheminement…

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Mais encore, évoluer dans un autre cadre comme la nature, produit des effets sur le bien- être, effectuer des exercices physiques avec un cheval, animal support d’affect plutôt qu’un objet, sera plus ludique et plaisant, notions également non négligeables pour le cerveau.
Ces aspects résument rapidement les raisons à « pourquoi le Cheval ? »

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LA MÉDIATION ÉQUINE : L'évolution de la place du cheval

Dans différents secteurs, comme les hôpitaux, maisons de retraite, services spécialisés, certains interviennent avec des animaux divers et variés : chiens, hamsters, chats et toutes sortes d’animaux… Cela s’appelle LA MÉDIATION ANIMALE. Lorsque l’intervention présente un support Cheval on parle de médiation équine, qui entre donc dans la rubrique médiation animale.

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En médiation équine, qui existe tout de même depuis une petite cinquantaine d’années, il n’existe pas une seule forme d’intervention, mais tant, qu’il est difficile de s’y retrouver.

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En fait, il y a plusieurs axes, si peu distinctifs pour le public : on entend parler de Handisport, Sport Adapté, Equihandi, Equicie, Hippothérapie, Thérapie Avec le Cheval (TAC), Equithérapie…
Comment s’y retrouver ?

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Certaines de ces disciplines comprennent des objectifs de soin, d’autres pas…
De plus, certaines sont orientées soins somatiques, d’autres soins psychiques…

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  • Il y a les activités physiques et sportives adaptées, pour les personnes handicapées :
    d’une part de loisir, avec les apprentissages de base , ce sera «équihandi»
    d’autre part, de compétition avec le sport adapté et sous l’égide de «Handisport»
    Ces activités sont encadrées par des enseignants sportifs spécialisés..

– L’Equicie elle, est une aide au sens large,
portée par des professionnels divers avec une orientation liée à leur statut professionnel.

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  • Et les activités de soin, avec :
    certaines écoles axées soit sur le soin physique ou d’autres, davantage sur le soin
    psychique

la kinésithérapie, regroupée sous l’égide Hippothérapie
la psycho-motricité, regroupée sous celle de TAC, Thérapie avec le Cheval
le soin psycho-thérapeutique, représenté par l’Équithérapie

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Ces activités sont encadrées par des professionnels de santé, ou médico-sociaux spécialisés.

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Par ailleurs, on relève encore des activités purement d’accompagnement :
elles s’inscrivent aujourd’hui dans des approches de :
Développement Professionnel avec le Horse- Coaching,
Développement Personnel avec l’Équi-Coaching
Elles sont portées par des professionnels ayant des compétences équestres et qui ont validé
des stages d’encadrement au développement personnel.

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Le précurseur Handicheval des années 80 a donné naissance à des adaptations en fonction
des besoins…

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Après une scission qui va être à l’origine de la FENTAC (Fédération Nationale de Thérapie avec le Cheval) l’Équithérapie s’est créée pour faire valoir le caractère « soin psychique» jusque-là non reconnu, avec comme porteur de ses valeurs, initialement la S.F.E. (Société Francaise d’Equithérapie), et en descendance directe, l’IFeq (Institut de Formation en Equithérapie) Paris d’abord et maintenant l’IFeq Toulouse.

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Bien sûr, le climat peut alors être tout à la fois de confusion, de méfiance envers d’éventuelles usurpations faciles et donc potentiellement dangereuses pour des clients confiants, voire d’égos difficiles à reconnaître… 

Pour autant il existe une réelle volonté de clarté, de reconnaissance réciproque et de travail commun afin de faire valoir, ensemble et dans nos différences, des activités riches et complémentaires qui œuvrent au plaisir, et à l’amélioration sinon au maintien de la santé de nos clients ou patients.

L'équithérapie est un soin

Au sens administratif, l’Equithérapie est recensée par l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Économiques) sous le code APE (Activité Principale Exercée) : 8690F
Celui-ci s’intitule « Activités de Santé Humaine non classées ailleurs » et correspond à l’activité des praticiens exerçant dans les domaines de la psychothérapie et de la psychanalyse.

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En cela, la spécificité en qualité d’activité Thérapeutique à orientation psy est clairement posée.

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Les équithérapeutes, issus des deux principales écoles d’Equithérapie, la S. F. E. (Société Française d’Equitherapie) et l’IFEq (Institut de formation en Equithérapie) sont déjà, à la base, des professionnels médicaux ou médico-sociaux, par ailleurs capables de justifier de capacités équestres. Ils ont été soumis à des épreuves de sélection, puis ont suivi une formation longue sur environ deux ans (une semaine de regroupement en présentiel tous les mois à Paris, et des stages individuels sur l’ensemble de l’hexagone), validée par une évaluation continue et un diplôme. Ce temps de formation revisite les fondements équestres, réactive les caractéristiques de nombreuses pathologies, instaure un nouveau concept de prise en charge qui sera expérimenté sur le terrain.

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L’équithérapeute intervient avec un médiateur cheval pour un patient avec une problématique précise. Celui-ci peut être orienté par un praticien ou venir de sa propre initiative.

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L’équithérapie est un soin, il est donc évident qu’une seule séance ne peut être considérée autrement que découverte ou expérimentation nécessaire.

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Les séances sont principalement individuelles, elles peuvent cependant aussi être collectives.
Un contrat est établi avec le patient.
Les axes à travailler sont définis. (Exemples : travail sur la mémoire, psychomotricité, confiance en soi…)
Les séances de travail vont donc être réfléchies, préparées en fonction, adaptées, personnalisées. Des bilans réguliers sont faits avec le patient, ils peuvent aussi être transmis à un médecin référent.
Toutes ces pratiques relèvent d’un cadre déontologique propre à la profession, semblable à celui des autres professions médicales.

Comment se passe une séance d'équithérapie ?

 

La particularité de l’équithérapie consiste dans le fait qu’il s’agisse d’une approche thérapeutique avec la présence d‘un cheval.
L’équithérapeute, le cheval et le patient se retrouvent en séance, généralement individuelle, quelquefois collectives, dans un manège, une carrière, un espace protégé d’un centre ou site équestre.

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Strictement aucune connaissance équestre n’est nécessaire.
L’éventuelle peur du cheval n’est pas du tout une contre-indication.
D’ailleurs il n’en existe pas réellement sinon peut être une allergie physique ou psychologique au cheval qui orienterait alors davantage vers d’autres prises en charge.
Un certificat médical préalable dissipe tout doute sur cette question.
Il n’est aucunement question d’apprendre l’équitation, et il n’y a aucune visée compétitive.
(Si telle devenait la demande, et dans la mesure des possibles, une autre orientation serait proposée.)
Monter sur le cheval est une option.
Dans ce cas, le port d’un casque est obligatoire.
Tous les équipements éventuels nécessaires (selle, casque…) sont mis à disposition.
Le patient aura seulement besoin d’habits confortables, adaptés et des chaussures fermées.

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Les séances durent entre 45 mn et ne dépassent pas une heure.
Elle se découpent en plusieurs séquences : recherche du cheval, préparation de celui-ci, réalisation de la séquence prévue, retour au pré.

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Si début et fin de séance se ressemblent, les séquences de travail sont toutes différentes, préparées en amont, puis réalisées en fonction de la problématique du patient.

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Tous les aspects cognitifs (perception, langage, mémoire, raisonnement…) ou psychomoteurs, ou relationnels peuvent être ciblés, des exercices spécifiques et adaptés seront mis en pratique.
Les séances se voudront ludiques, progressives.
Les objectifs pointés lors de la période d’observation et définis dans le contrat seront travaillés pour les atteindre, les dépasser.
L’évaluation est constante, les bilans réguliers.

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L'équithérapie, pour quelles pathologies ?

Toutes… Et à tout âge, ou presque…
De l’enfant en bas-âge à la personne âgée, encore mobile ou non, puisque les chevaux peuvent aussi se déplacer et aller eux à leur rencontre, dans des services spécialisés.

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Pour des problématiques d’ordre physique, neurologique, psychiatrique, psychologique… qu’elles soient chroniques ou ponctuelles, qu’il s’agisse de maladies diverses, d’accidents de vie ou de circulation, de dépendances, de difficultés qui compliquent le quotidien, de syndromes liés à l’âge…

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La liste est exhaustive et ne peut donc être établie, elle est infinie, et exclurait celle non citée.

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Cette présentation peut étonner, car chacun connaît la réalité de certains handicaps très lourds qui astreignent à une vie où l’autonomie est défaillante à différents niveaux et contraint à un aménagement de vie grâce à des montages et des appareillages très sophistiqués.
Or, certains de ces patients bénéficient de séances d’équithérapie.
Il est à noter que là, l’équithérapie tout particulièrement, grâce à ces prises en charge étonnantes, apporte à ces personnes traumatisées un sentiment de puissance qui produit un effet considérable et bénéfique sur leur mental.

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Compte tenu des équipements disponibles sur leur lieu de travail, tous les équithérapeutes ne pourront accueillir les personnes porteuses d’handicaps lourds car dans ce cas, les structures d’accueil doivent être équipés de matériels très spécialisés, accompagnés par des personnels supplémentaires pour permettre des manipulations pointues.

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Si l’accueil ne peut être envisagé dans l’endroit souhaité, inadapté à la problématique, le patient sera écouté et orienté vers d’autres professionnels de la région.

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Par ailleurs, certains relèvent de placements dans des lieux de vie, et pour eux, autonomie ou sécurité ne permettent pas l’indépendance dans leur quotidien, ils sont alors régulièrement accompagnés par des personnels d’encadrement ; si besoin, ceux-ci participent à la séance avec des consignes précises.

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LES PARTICULARITÉS DE CHAQUE PATHOLOGIE SONT PRISES EN COMPTE.
LES BESOINS SPECIFIQUES DE CHACUN SONT RESPECTÉES.

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Dans un projet de rétablissement, l’équithérapie peut intervenir sans aucun problème, si ce n’est éventuellement d’organisation, en parallèle avec d’autres rééducations (orthophonie, ergothérapie, kinésithérapie…) ou être la seule en place.

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Elle est un soin qui, pour chaque pathologie ou difficulté, porte sur un travail précis, effectué par le patient avec le cheval, à l’initiative du professionnel, vers un mieux-être ou un maintien de son état de santé.

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